lundi 30 janvier 2012

Projet 52 (bis) : Avarice

Avarice,

Cette année le projet 52 flirt avec les 7 péchés capitaux.

J’ai eu envie de concevoir la série dans son ensemble, que chaque péché devait s’inclure dans la continuité de ses six frères et sœurs. Il fallait donc partir de ma gourmandise. De là respecter le cadrage plan américain et la forme générale. Des visions colorées, avec peps, des personnes incarnant les péchés avec le support de quelques accessoires bien choisis et mes fonds colorés que vous commencez à connaitre.

Pour l’avarice, j’ai eu envie par contre de prendre le contre-pied de la gourmandise et photographier quelqu’un qui de prime abord n’est pas du tout la représentation de ce péché.

Laurette, est une choupette tout en sourire et en générosité…justement ! Je trouvais intéressant de revisiter ce péché.

J’ai immédiatement imaginé une petite fille qui garderait jalousement tous ses trésors. Une puce qui jouerait à la dame, et qui protègerait ses biens. Quand on est petit, le moindre objet que nous possédons est un trésor. Le sentiment de propriété est exacerbé…il n’y a qu’à penser aux guerres de crèche pour le beau camion rouge !

Voilà donc mon avarice, et ne vous frottez pas trop près au cochon, car la demoiselle peut être féroce !




















vendredi 27 janvier 2012

Un petit tour en coulisses...

Une petite balade, avant que les trois coups résonnent...


















mercredi 25 janvier 2012

Le Bourgeois Gentilhomme

Envie d’un théâtre ?!

En ce moment, sur le plateau du Studio Théâtre d’Asnières, se joue Le Bourgeois gentilhomme. Jusqu’au 12 février, la mise en scène de Laurent Serrano, nous livre une vision colorée, déjantée, musicale, rafraichissante de ce classique de Molière !

Voilà ce qu’en dit le metteur en scène : Le Bourgeois gentilhomme ou la folie des grandeurs !

« Il faut bien, pour être ridicule, que l’on se trompe sur le chemin du bonheur…». Cette citation de Stendhal résume parfaitement la pièce de Molière. Monsieur Jourdain est un bourgeois qui a tout pour être heureux : une femme aimante, une fille bien élevée, une belle situation. Oui, mais voilà que la folie des grandeurs s’empare de lui. Il se met en tête de toucher les étoiles et de devenir gentilhomme. Aveuglé par ses chimères de noblesse, il est la proie de pique-assiette et autres escrocs à particule, qui n’en veulent qu’à son argent. Face à son entêtement de grandeur, même ses proches le bernent et l’intronisent « Mamamouchi » (seigneurie turque), ce qui transportera notre homme aux abords de la folie, cette fois mentale.

Ce que j’aime tout particulièrement dans ce Bourgeois gentilhomme, c’est la façon dont Molière réussit à associer une démesure comique, un délire visuel, une frénésie de mots et de situations, sans jamais négliger le fond. Cette pièce est un régal pour un metteur en scène, car elle possède tous les ingrédients d’un grand divertissement. La musique, la danse et le théâtre dans un même spectacle, nous voilà transportés dans l’univers de la comédie musicale !
Un absolu délice jubilatoire…

Franchement allez-y vous en sortirez à coup sur le sourire aux lèvres.

Bravo aux comédiens, Claire Barrabès, Clément Beauvoir, Olivier Berhault, Benoît Dallongeville, Elisabeth de Ereño, Isabelle Ernoult, , Jean-Pierre Gesbert, Pascal Neyron, Yoann Parize, Laurence Pierre, Benoît Urbain et Hervé Van der Meulen.

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